J'ai commencé ce projet dans ma chambre d'adolescent, j'avais 12 ans,

Quand j'avais 12 ans, si vous veniez dans ma chambre, il y avait des posters de skateboard sur le mur ; des retraits de chaussures de femmes et de baskets de skateboard, Au collège français, nous avions des cours d'art pendant des heures tous les mercredis, et nos professeurs nous laissaient exprimer ce que nous aimions et j'ai fait un collage comme un acte de rébellion. Je n'ai pas d'éducation artistique, mais j'ai beaucoup de magazines de skate dans ma tête. C'était un acte de rébellion pour moi de faire ça. J'ai eu 20/20. En tant qu'enfant difficile à l'école, cela m'a permis de voir le bon côté des choses.

Médias mixtes, 2003 Projet scolaire

29,7 x 42 cm (11,7 x 16,5 in)

Vivant dans un petit village, j'ai exploré les pays étrangers et le monde de l'art par le biais du réseau social MySpace dans ma chambre d'adolescent ; c'était ma planche d'humeur, mon atelier privé et MySpace pour mes "projets NFT" de l'époque. Je trouvais des idées pour des projets numériques allant des chaussures aux vêtements en passant par les dessins. C'était comme jouer à un jeu vidéo pour moi.

Avatar de la photo de profil, autoportrait de la webcam de 2000

320 x 240 px (3,3 x 2,5 in)

Je cassais rapidement mes chaussures tous les mois, ma famille ne pouvait pas se permettre de nouvelles chaussures tous les mois, j'ai commencé à réfléchir à la façon de les rendre plus durables, et j'ai rendu visite à un fabricant de chaussures dans ma ville. Pendant ce temps, au skate park, il y avait un groupe de personnes qui fabriquaient des t-shirts sérigraphiés.

Je sais comment faire des chaussures, alors je fais des chaussures pour mes amis, mais sans savoir que ce que je construisais était ce que j'appellerai une marque quand je serai adulte.

Chaussure de skate détruite Taille 42

Mes premières créations n'étaient pas vraiment inspirées par l'industrie de la mode, elles étaient destinées à servir mes amis pour ce qu'ils étaient et ce qui pouvait représenter leur vie de liberté, d'attitude, de mélancolie et de rébellion.

Portrait 2009 Photographie de Thomas Erber

27 x 36 cm (10 x 14 in)

J'ai eu la chance d'être aidé par beaucoup de vieilles âmes qui m'ont donné des conseils et des restes de cuir de grandes maisons de luxe. J'avais 2 échantillons dans une usine et je ne pouvais pas refaire les baskets en France, donc nous avons retravaillé avec eux sur la façon de refaire des baskets "made in France" alors que c'était probablement la première fois qu'elles étaient refaites dans le pays en 2009.

Soulier de sport, made in france 2009

Échantillon de restes de plumes et de cuir

Taille 42

2009 : J'ai eu un rendez-vous avec un showroom à Paris et quand je suis arrivé, j'ai réalisé que c'était en fait le père d'un enfant que je venais de rencontrer dans un skate park et le propriétaire du showroom m'a dit tu es aussi jeune que mon fils ! Eh bien, vous pouvez rester dans le showroom gratuitement et essayer d'attirer l'attention de quelques boutiques, Joyce, Maria Luisa, Colette, Luisa Via Roma...10 Corso Como ont été mes premiers endroits où trouver mes créations.

Soulier, fabriqué en France en 2009

Echantillon de restes de plumes et de cuir

Taille 36

2009 : Officiellement débarqué à Paris avec quelques mentors dans mon cœur, c'était probablement Hedi Slimane ou un groupe de rock

Portrait, 2009

Photographie de Quentin Cherrier

24 x 36 cm (9,5 x 14 in)

J'ai commencé à photographier toutes les traces de skateboard possibles au Palais de Tokyo et mes amis là-bas, une série appelée 'Young Users 2000', une collection de clichés de traces de skateboard prises devant le Palais de Tokyo, un centre d'art à Paris, pendant plus de 6 ans. Depuis que j'ai commencé ce genre de journal à Los Angeles, Tokyo, Shanghai et Séoul, je suis sur un sujet de mélancolie : l'excitation pure et la ténacité dramatique d'être une génération Y et une génération Z.

Eugène Riconneaus skateboarder pistes 3, 2015

Photographie (01/05 +1 ap)

50 x 70 (19 x 15,7 pouces))

J'ai commencé un exercice simple, je me suis arrêté pour utiliser le pinceau du crayon, puis je l'ai remplacé par la roue de mon skateboard pour peindre sur la toile. Récemment, une maison de vente aux enchères française a voulu utiliser le skateboard pour une vente aux enchères de street art. J'ai dit non, je ne peux pas penser à vendre des crayons (et je ne suis pas un artiste de rue).

Pinceau à crayon d'Eugène Riconneaus, 2014.

©Collection privée (atelier)